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Le conseil en banque englobe une quantité de services et d’acteurs très larges. Et la dénomination ne permet guère d’identifier de points communs a priori, sauf à considérer le sous-jacent de ces différents acteurs : les monnaies, les taux d’intérêt et l’argent. Or, en cette période, les choses ne tournent pas rond ! Les monnaies se stabilisent entre elles (notamment euro / dollar) dans un climat de très fort endettement public pour ne pas dire surendettement public. Une sorte de « course à la monnaie de réserve » permet en quelque sorte d’équilibrer le match (un peu façon Boeing contre Airbus). Les courbes de taux d’intérêt sont plates c’est-à-dire que la durée de prêt n’a pas d’incidence sur le taux sont une forme d’ineptie. Bien plus, les taux d’intérêt négatifs sont là : bientôt 10 000 milliards de dollars d’emprunts à taux négatif. Logique mais incompréhensible. Enfin, le régulateur décline sa bonne volonté de protéger le système bancaire (outil de gestion et de sécurisation des monnaies) par un arsenal de contraintes : les acronymes n’y suffisent plus et Bâle IV pointe son nez. Une bonne volonté qui freine bien évidemment l’octroi de crédits.
Dans un tel contexte fait de paradoxes et de schizophrénie économique, les banques ont bien du mérite. Du reste, elles continuent à lancer des projets d’amélioration de leur service, notamment en intégrant les évolutions digitales, à améliorer la performance de leurs produits (même si les questions qui se posent à l’épargne sont complexes), à sécuriser leur système d’information et … à intégrer toutes ces évolutions réglementaires au sein de leurs équipes et de leurs systèmes. Un contexte qui, pour nous, a ses bons côtés puisque la croissance de notre activité au sein du pôle « services financiers » est particulièrement significative. « Crise » et « Opportunité » sont un même concept disent les Chinois, me semble-t-il….