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La profession a connu ces 15 dernières années d’importantes ruptures, comme autant de virages que tous les cabinets de consulting n’ont pas négociés de la même manière. Portrait du consultant, sans concession, avec Michel Mondet, Fondateur et Président d’Akeance Consulting.
Il est clair que la situation de consultant a beaucoup évolué ces 15 dernières années. Nous avons vécu d’importantes ruptures à la fin des années 90, et dans les années 2000. L’arrivée de l'ERP a conduit bon nombre de cabinets de consultants à se doter d’équipes ad hoc. C’est une évolution forte autour de l’an 2000. En revanche, l’accent a probablement été moins porté sur une assistance aux nouveaux besoins de nos clients, en matière de stratégie opérationnelle, d’études et de direction de projet déléguée. En parallèle, les clients avaient aussi de nouveaux besoins, de plus en plus proches de leur métier et de leurs équipes.
A l’origine d’Akeance, il y a la volonté d’exercer le métier de consultant autrement. Faire ”coller” le métier à celui du client. Faire en sorte que nos équipes ne se contentent pas de méthode et de méthodologie mais adaptent, en connaissance de cause, la mission au client aussi bien qu’au secteur. Cela implique de recruter nos consultants différemment : ils doivent avoir déjà vécu une expérience professionnelle en entreprise. Cela implique également de mieux former et encadrer les équipes sur les missions. Nous offrons à nos clients une double compétence : celle du consulting et celle du métier du client.
Bien sûr, il évolue encore. Cette proximité et cette connaissance que nous avons de nos clients et de leurs secteurs d'intervention nous conduisent à mener certaines missions qui peuvent être parfois plutôt proches du métier de banque d'affaires, par exemple. C’est très vrai en Suisse par exemple, où, en l’absence de LSF, les cabinets sont plus directement retenus pour les compétences des équipes de consultants indépendamment de leur objet principal. La préoccupation de l’opérationnel est de plus en plus présente dans certaines opérations d’acquisitions / cessions. L’autre tendance est de nous confier certaines ”missions spéciales”, brèves, précises, denses telles qu’un tracking de fraude ou une renégociation de dette.
D’abord, nous recrutons majoritairement des consultants ayant une expérience professionnelle de quelques années. Ensuite, notre organisation et notre animation des équipes de consultants sont basées sur une approche sectorielle qui privilégie les métiers de nos clients.
Enfin, nos consultants participent activement à la vie des secteurs économiques, à travers les différents forums, congrès, formations qui sont proposés.
Absolument. Il est important de tuer certains mythes, qui desservent le métier de consultant. Il faut notamment cesser de croire que les cabinets de consultants ne sont là que pour dire aux entreprises ce qu’elles ont envie d’entendre, ou pour mieux faire accepter certaines vérités à leurs salariés. Nous autres consultants, nous ne sommes en aucun cas les faire-valoir de nos clients, contrairement à ce que pensent certains ! Nous menons nos études en toute impartialité et nous dirigeons nos projets en toute neutralité.
Parce que c’est un métier où l’on apprend plus vite qu’ailleurs et dans lequel on peut ressentir plus rapidement et plus clairement la fierté d'apporter une valeur ajoutée chez le
client. A condition de savoir faire preuve d’humilité à son égard. Une qualité selon moi fondamentale.
Fondé en 2004, Akeance Consulting, cabinet de consultants en stratégie opérationnelle, est né de la volonté de ses fondateurs-dirigeants, issus de grands cabinets de conseil, de délivrer des prestations de conseil en toute indépendance. La stratégie opérationnelle est le cœur de ses missions. Présents à Paris, Bruxelles, Luxembourg et Genève, ses 70 consultants couvrent le secteur des établissements financiers et les fonctions finance/ contrôle de gestion des industries et services.