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Dans les années 70, le ticket de train était un morceau de mauvais carton de la taille d’un ticket de métro. L’arrivée du TGV a sérieusement agrandi la taille des billets ! Maintenant, les billets de train sont des QRCode sur nos smartphones… sauf quand on décide d’imprimer son billet par plus de sécurité lors des contrôles, ce qui, somme toute, arrive visiblement fréquemment. Le billet prend alors deux pages A4 soit sensiblement quelques multiples de papier par rapport au vieux billet d’il y a cinquante ans.
Anecdotique, me direz-vous. C’est vrai. Mais qu’en est-il de nos impressions ? Combien de fois réimprime-t-on les documents complets parce qu’on y a changé « une paire de phrases » ou quelques fautes d’orthographe ? Combien de fois n’a-t-on pas dit : « ah ! zut ! j’ai tout lancé… tant pis… » ? Alors que, toujours dans les années 70 - et même 80 -, on mettait un peu de « blanco » et on réécrivait par-dessus la petite peinture magique.
Le manque de rigueur de tout un chacun accroît considérablement cette consommation de papier. Des outils comme PowerPoint – dont on connaît la réputation … - poussent encore à plus de consommation de papier ; au-delà du texte, la mise en page, les couleurs, les ronds & les carrés etc. impliquent de réimprimer, corriger, recommencer et réimprimer…
Réduire ce gaspillage patent de papier renvoie à la rigueur d’une bonne relecture sur écran, à l’attention d’une impression noir & blanc dans un premier temps, à la simplicité d’un code couleur (certaines pages de gardes sont même entièrement colorées !), à l’humilité de savoir se contenter d’une seule mise en forme sans nécessairement éprouver le besoin de choisir. Bref, rigueur et simplicité devraient permettre de réduire notre consommation de papier.
Sans compter que ça aidera à se concentrer sur l’essentiel : la structuration de la pensée transcrite en texte….