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BFM BUSINESS PARTENAIRE - Ce mardi 14 juillet, Michel Mondet, président d'Akeance, est revenu sur les missions et projets d'Akeance Consulting, un cabinet de conseil indépendant spécialisé en stratégie opérationnelle, dans l'émission Objectif Croissance présentée par Jeanne Baron.
Jeanne Baron : Michel Mondet, bonjour, bienvenu sur le plateau d’Objectif Croissance, je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui. Vous êtes le président, fondateur d’Akeance, la société dont nous allons parler. Vous êtes un cabinet de conseil, c’est votre cœur de métier. Est-ce que vous pouvez nous parler de ce que vous faites ?
Michel Mondet : Nous menons des missions dites de stratégies opérationnelles. Alors concrètement, ça veut dire soit des études, soit de la direction de projet, qui ont vocation évidement à avoir un impact et une forte valeur ajoutée sur l’entreprise. Les impacts sont soit sur le P&L lui-même, soit sur le mode de fonctionnement et l’organisation en général de l’entreprise.
Jeanne Baron : Alors concrètement qu’est-ce que ça signifie au niveau des missions que vous allez pouvoir mener ?
Michel Mondet : Concrètement, ça dépend un peu des secteurs, mais quelques exemples, dans l’industrie manufacturière ce que l’on fait souvent, c’est les calculs et les recalculs de prix de revient, qui est un sujet très compliqué. C’est dans les secteurs immobiliers des choix d’outils de gestion que ce soit de foncières ou du property management pour gérer l’ensemble des clients et des contrats. Dans la banque, ça va être très différent, parce qu’on va s’intéresser à des projets qui tournent plus autour de l’identification et la gestion des alertes dans la lutte contre le blanchissement d’argent ou dans la lutte contre de financement du terrorisme. Voilà un peu le type de missions que nous menons. Dans les services, on a d'une manière très générale aussi, des sujets de réorganisation de gouvernance, de mise à plat de process, d’efficacité opérationnelle et de sécurité opérationnelle surtout.
Jeanne Baron : Alors ces missions sont très concrètes, elles sont également très variées et elles demandent beaucoup de savoir-faire. Et ça c’est assez capital dans votre métier. Par ailleurs, il y a des entreprises aujourd’hui d’ampleur qui vous font confiance. Comment est-ce que vous expliquez le succès de votre entreprise qui aujourd’hui ne connaît pas la crise. C’est une belle réussite.
Michel Mondet : C’est vrai, c’est vrai, on est même en croissance en pleine crise. Il y a deux raisons si vous voulez, il faut qu’il y ait une rencontre. Il y a vraiment des raisons qui tiennent à nous-même et des raisons qui tiennent aux clients. Nous-même, c’est parce que nous avons à chaque fois une double compétence qui est le métier lui-même, de mener des études de diriger des projets : c’est un métier, ce n’est pas juste du bon sens ! Et par ailleurs, on y ajoute, on y couple si vous voulez, une compétence qui correspond à l’expertise du client, ce qui permet d’être beaucoup plus à l’aise, de mieux comprendre la préoccupation du client.
Et puis côté client, il y a tout de même, dans les entreprises, les grandes entreprises, ou les ETI, c’est la même chose, on va trouver évidement des besoins de plus en plus nombreux, de plus en plus forts de très forte coordination entre les équipes, entre les directions, entre les services si vous voulez. Et de facto sur les projets on est toujours un peu passeur de compétences ou passeur de consensus, voyez-vous.
Jeanne Baron : Le futur, vous l'imaginez comment ? Sur quel gros projet est-ce que vous travaillez aujourd’hui ? En quoi cette crise sanitaire vous a affectée ou non ? Vous l’avez dit, vous n’êtes pas affecté, vous êtes en croissance. C’est quoi la prochaine étape pour vous ?
Michel Mondet : Je me méfie des objectifs, donc je ne suis pas sûr de répondre par un objectif. C’est souvent un caprice. Mais si vous voulez, on voit bien pendant ces derniers mois quelques difficultés. On a vu dans les entreprises des points émergents très simples, on voit très bien par exemple que les prévisions de trésorerie dans les services ou dans l’industrie, les prévisions de trésorerie méritent souvent d’être mise à plat, parce que ce sont des sujets évidemment très sensibles mais au-delà des montants et de gestion d’argent, il y a le process de prévision des rentrées et des sorties.
Jeanne Baron : Et puis les impondérables de la vie d’une société ?
Michel Mondet : Mais complètement, donc il faut savoir un peu plus ou on en est dans sa prévision. Beaucoup d’entreprises curieusement n’ont pas véritablement de processus de prévisions de trésorerie. C’est un autre sujet la mise à plat des process, c’est la dématérialisation des factures fournisseurs. Ces sujets-là, ils sont devenus très très majeurs à l’occasion de ces deux, trois mois dit de "confinement" ou de période de crise. Dans les fonds d’investissement, c’est un peu la même chose, le challenge des business plans, c’est plus sous le même angle qu’on va le regarder. Ce ne sera pas uniquement une cohérence de chiffre, c’est aussi une réalité de est-ce que ça passe ou est-ce que ça passe pas.
Jeanne Baron : Mais au-delà d’un objectif parce que j’ai bien compris que des objectifs font peur et vous avez raison.
Michel Mondet : C’est capricieux l’objectif.
Jeanne Baron : Oui vous avez raison, c’est capricieux mais le futur, il est plutôt florissant pour vous, il n’y a pas de grands inquiétudes ?
Michel Mondet : Absolument, parce que le monde de l’entreprise est de plus en plus horizontal et mérite de plus en plus d’être coordonné. On voit bien que l’arrivée du télétravail un peu massivement dans les grands groupes méritera encore plus de pilotage et de coordination notamment sur les projets évidemment nous, on est exactement dans ce schéma-là à proposer une valeur rajoutée sur une gestion rigoureuse "carrée" des projets avec une expertise client et une expertise de consulting.
Jeanne Baron : Et bien merci beaucoup, Michel Mondet, d’avoir été notre invité aujourd’hui de nous avoir éclairé sur votre cadre de métier. Et je rappelle vous êtes le président et fondateur d’Akeance, la société dont nous venons de parler aujourd’hui.