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Certains n’y ont vu qu’un gadget. Nous pouvons constater aujourd’hui qu’il n’en est rien. Le BIM est un nouveau terrain de jeu que les acteurs de la chaîne de valeur immobilière ont d’ores et déjà commencé à s’approprier.
Le BIM (Building information modeling) désigne un outil numérique comprenant à la fois une représentation graphique du bâtiment (en 3 dimensions) et une base de données associée. Cette base de données contient notamment l’ensemble des composants et des équipements techniques du bâtiment. À chaque élément ou composant sont associées des caractéristiques : sa marque, le modèle, sa taille, sa durée de vie moyenne, ses caractéristiques thermiques / énergétiques… Ainsi, chaque pièce du puzzle est décrite et son emplacement est identifié.
Mais pour comprendre la portée du BIM, il faut dépasser cette définition et s’intéresser à la manière dont cette maquette numérique peut aider l’immobilier. Le BIM constitue en effet un socle sur lequel les entreprises du secteur vont pouvoir bâtir leurs processus immobiliers pour gagner en productivité, en sécurité et en efficacité. Dit avec un peu d’emphase, à l’instar d’iOS ou d’Android, il faut comparer le BIM à une plateforme de développement qui prendra tout son sens grâce aux applications qui pourront être créées sur cette base.
La maquette n’est donc pas une fin en soi et certains acteurs de l’immobilier l’ont bien compris. Quelques exemples permettent d’illustrer le fait que le BIM ne se cantonnera pas à la phase de conception.
Ces 3 exemples le montrent, le BIM acquiert peu à peu une place centrale au sein des processus immobiliers, obligeant ainsi les entreprises du secteur à repenser leur manière de travailler.
En outre, la continuité de l’information de la conception jusqu’à l’exploitation pourrait bien ne pas être la principale finalité. On peut en effet espérer que la capitalisation des données tout au long du cycle de vie d’un bâtiment pourra, à terme, enrichir les nouveaux projets.