Le conseil en prix de revient

Notre positionnement en matière de prix de revient

En matière de prix de revient, les interlocuteurs d’Akeance Consulting sont soit les directeurs financiers soit les directeurs du contrôle de gestion, aussi bien dans les grands corporates que dans les ETI.
Évidemment, les entreprises de manufacturing sont nos clients, même si certaines entreprises de service interrogent parfois Akeance Consulting sur le sujet.

L’approche et le contenu

La révision d’un prix de revient consiste à mettre à plat l’ensemble des éléments de coûts d’un produit manufacturé à savoir, les coûts directs au travers des gammes et nomenclatures.
Nos travaux passent assez régulièrement par une analyse approfondie du process de fabrication pour (re)dimensionner les éléments de temps-homme, de temps-machine et les éléments de matière consommée. Challenger un coût revient à s’assurer que sa mesure physique sous-jacente est correcte, pour obtenir un standard industriel fiable et permanent.
L’imputation des coûts indirects relève d’une part de la définition de « prix de revient » retenue par l’entreprise. Si la définition comprend les coûts indirects, alors le challenge des travaux réside dans l’analyse et la vérification des bonnes clés de répartition.
De la même manière, les coûts de structures peuvent être challengés au travers des clés de répartition pour permettre l’élaboration d’un « coût complet », même si cette approche interroge Akeance Consulting (cf. nos convictions).
Notons qu’un débat peut s’ouvrir entre les coûts indirects et les coûts de structures selon que l’entreprise exerce une activité de process ou non ; dans le cas d’une activité de process, la direction du site peut ne plus être considérée comme un coût de structure.
Par ailleurs, ces missions de prix de revient nécessitent de confirmer les recommandations proposées au travers d’un « bouclage de prix de revient » (comme on parle de « bouclage de trésorerie ») en rapprochant les états de gestion et les stocks (y compris les déchets et autres rebus). D’expérience, ce rapprochement est un exercice difficile qui n’aboutit pas souvent. L’écart peut parfois s’expliquer, notamment dans les industries qui traitent de matériaux / métaux de valeur, par le coulage de matière revendue sous le manteau. Ce risque s’avère parfois sur certains sites de production, dont les états de gestion sont significativement en écart avec la réalité physique. Encore faut-il le démontrer….

Quelques convictions

La difficile acceptation du coulage et de la corruption

Il est évidemment difficile d’évoquer ces sujets chez un client. Pourtant, la plupart des directeurs financiers de groupes internationaux (pour ne pas dire tous) savent très bien à quoi s’en tenir. Parfois même, la corruption locale est organisée (et c’est plus simple pour un calcul de prix de revient !). Mais soyons lucide : ces aspects impactent directement le calcul de prix de revient.

Faut-il réviser régulièrement son calcul de prix de revient ?

L’idéal est, bien entendu, à la fin de chaque exercice fiscal, de procéder à une vérification du calcul du prix de revient. Mais remettre à plat gammes et nomenclatures est trop lourd pour bon nombre d’entreprises. En revanche, un « audit flash » du prix de revient à l’arrêté d’un semestre, tous les 2 ou 3 ans nous paraît utile.

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